samedi 22 juin 2013

Appels à texte, inspiration euphorique et procrastination isolationniste

Bon, un p'tit billet concernant mon comportement concernant les appels à textes du monde de la science fiction, fantasy et fantastique.
Par appel à texte j'entends pour des nouvelles et non des romans.
En général en fouillant le net ( très souvent je vais sur le forum d'actusf, mais récemment j'ai aussi découvert Épopée Fictive) je trouve toujours un appel qui m'inspire.

Là, par un exemple, je vais vous montrer ce qui m'arrive très souvent :

DROLE DE CONTE : Et si le loup était la proie du Petit chaperon rouge ? Et si Boucle d’or était une chasseuse de monstres ? Qu’en serait-il des autres héros de notre enfance ? Détournez le texte original pour nous plonger au cœur d’un univers bien plus inquiétant qu’un simple conte pour enfant ! 

Commence l'euphorie : j'ai de l'inspiration à profusion. J'écris comme un dingue le début et tout...
Puis pouf, un gros passage à vide. Et le temps que je reprenne force et motivation, l'appel à texte n'est plus d'actualité.
Dans l'exemple ci-dessus, la deadline était le 21 juin 2013. Et ça m'arrive à chaque fois.
...
Mais bon, là je me suis dit : "pourquoi te soucier d'une deadline ? Tu n'as qu'à continuer d'écrire pour toi. La deadline a été franchie ? Qu'importe ! Tu ne soumettras pas ton texte à ceux qui ont lancé l'appel, mais tu peux quand même continuer et achever ton histoire et la partager avec ceux qui suivent ton blog." Ouai, j'me cheer up comme je peux :p

Bref, je vais donc partager avec vous ma façon de travailler pour cette histoire ^^ :

Comme je disais, l'euphorie arrive et coule à flot. Pourquoi ?
D'abord, car par le passé (genre il y a bien 4 ans) j'avais déjà pensé à revisiter certains contes. De mémoire il y avait Raiponce et la Belle au bois Dormant. Peut être aussi le Joueur de flûte de Hamelin. Mais bon, pour ces histoires là mon but n'était pas vraiment d'apporter ma vision de l'histoire, mais plutôt m'en servir pour la création de nouveaux persos, "loosely based on" comme diraient les anglophones.
Bref, j'avais donc rapidement écarté mes idées de l'époque.

Ensuite, je me suis demandé : "quel conte pourrait me convenir et pourrait comporter un plot twist qui me sauterait aux yeux directement ?"
Et, à peine cette pensée a parcouru mon cerveau que la miss Blanche-Neige m'a traversé l'esprit. Avec elle, un plot twist (que je ne vous expliquerai pas, vu que je compte le mettre en guise d'avant dernier chapitre/paragraphe :p).
Cette excitation (le fait d'avoir trouvé un conte et d'avoir une idée concernant la façon dont ça se termine) est du genre dopante ; très dopante.

S'ensuit alors le mode architecte : bien délimiter certaines choses. On est dans une nouvelle qui ne doit pas dépasser les 50 000 caractères, espaces compris. Par conséquent, je dois bien doser la taille des paragraphes, bien doser les descriptions, dialogues et possibles digressions.
Et, surtout, bien gérer le nombre de personnages.
Les personnages se divisent en quatre catégories : les principaux, les secondaires, les mentionnés et les caméos (ces deux derniers peuvent avoir un rôle important ou non). Bref, je fais un p'tit dramatis personæ, quoi. ^^

Je vais vous donner la liste :

Les majeurs : Blanche-Neige et la reine.
Les mineurs : le chasseur, les sept nains, le prince et le miroir magique.
Les brèves apparitions : le roi.
Les mentionnés : la marraine.

Pour Blanche-Neige, elle a un teint pâle de nature surnaturelle ; est-ce que cela aura un rôle à jouer dans l'histoire ? Pas forcément. Par contre elle n'est pas une simple princesse. Elle a reçu l'éducation de la part d'une marraine féérique (bah oui, qui dit princesse, dit fée) qui l'a un peu initiée à la sorcellerie (normalement ce n'est pas possible, mais la nature surnaturelle du corps de Blanche-Neige pourrait justifier ça). Par contre, pour des raisons scénaristiques, je ne peux dévoiler son rôle, à la fée. Et je ne sais toujours pas si je la représenterai de la taille d'une fée Clochette ou bien plutôt comme une fée "humaine" à la Morgane.
 Il reste aussi à déterminer son age, à Blanche-Neige : 7 ans ou bien dix de plus ? En fonction de mon choix le prince pourrait être un pédonécrophile... Brrr (oui car quand il tombe sur elle, avec son teint pâle, elle semble plus morte que vive, la miss). Je pourrai éventuellement en faire un psychopathe, ce charmant damoiseau. Du genre à collectionner les princesses mortes en les empaillant par son taxidermiste et conseiller/écuyer. Par contre c'est le genre d'intrigue que je ne suis pas sur de développer dans un format short story, mais qui serait intéressant.

Pour ce qui est du chasseur, déjà il ne sera pas ébloui par la beauté de la princesse, ni donc ne la laissera s'échapper.
Pourquoi ?
Il est gay ? Aveugle ? Il trouve une distraction (du genre il se verse de l'eau glacée ou se poignarde la main) ? Il est suffisamment expérimenté et professionnel pour ignorer la beauté de la miss ? Il dispose d'un charme qui le protège du glamour de Blanche-Neige ?
Par contre un point important : il connaît la région comme ça poche et du coup connait et s'est lié d'amitié avec les sept nains. Et donc en fonction de ce qui se passera entre Blanch-Neige et le chasseur, les nains pourraient réagir de façon extrêmement différente... héhéhé.
Concernant les nains, je n'ai pas encore d'idée quand à leurs compétences, leur relation (frères, collègues, etc.), mais bon on verra bien ce que mon cerveau trouvera. ^^

Pareil pour la reine : je n'ai pas encore déterminé ses compétences. Par contre ses motivations, si elles restent les mêmes (être la plus belle), seront quand même bien moins superficielles qu'elles ne paraissent. Il y a une raison à ce désir d'être la plus belle : que ce soit à cause d'une malédiction, ou bien d'une condition pour autre chose (voyez ça comme un succès/trophée ou une compétence à débloquer dans un jeu vidéo pour pouvoir atteindre un autre "achievement"), le but n'est pas juste "I'm the fairest, bitches !!!!"
Du miroir magique, tout ce qu'il y a à savoir c'est que c'est une créature (esprit ? ange ? fée ? humain ? démon ? autre ?) emprisonnée ou transformée (les causes et conséquences seront différentes, en fonction de ces conditions). Pareil, le background (la marâtre est-elle la propriétaire originelle, ou bien est-ce un présent, voire un butin ?) ne sera pas expliqué, si je veux me tenir au format short story (je peux changer d'avis) ; mais pour une "ultimate-extended-director's cut" version, pourquoi pas. ^^

Enfin, le roi ! Il a quand même son mot à dire dans ces histoires de fille. Je ne sais pas encore exactement comment l'introduire, mais il sera du genre sémillant, facétieux et le lecteur aura des explications quand à sa façon de gérer les conflits familliaux :p

Bref, lâchez vos coms, comme diraient les skyblogeurs ! (ça existe encore ? )

mercredi 19 juin 2013

Prélude Insane

Hmmm, histoire de vous faire patienter, j'vais vous mettre le début d'une histoire courte que j'ai commencé à écrire.
Elle est écrite en mode jardinier ; id est, en totale improvisation, sans savoir la fin, ni le plot twist de fin, si chute il y a.
C'est plus une épreuve d'improvisation, pour voir où me mène la jeune femme aux cheveux blonds qui manage ma mémoire :p

Bref, enjoy ^^





   C'était un après midi d'apocalypse.
   DJ météo, très respectueux des traditions, n'avait pas lésiné sur les moyens pour faire de ce moment le point d'orgue de la fin du monde. Un mix de vents hurlants, de grêle percutante, de foudre déchirante, et cetera, le tout accompagné de vaches et de voitures volantes en featuring.

   Au cœur de ce maelström se trouvaient un homme ailé, un ado, une jeune femme et une pile de cadavres.
Leurs noms étaient Bragiel, Balthée, Perse et une-pile-de-cadavres
   L'ange1, un blond vénitien aux yeux gris-vert et à la barbe auburn, portait un kilt que les bourrasques ne cessaient de malmener2. Hormis un holster d'épaule à double étui, il était torse nu et possédait un physique d'athlète. Il avait les bras croisés, un pistolet automatique dans chaque mains, et affichait un sourire effronté en dépit de la boue, des feuilles mortes et de la pluie battante qui le recouvraient.
   Le jeune garçon ressemblait à rien. Il avait le teint blafard, des cernes et les joues creuses.
   Aucune description de la femme ne sera donnée3. Elle était dangereuse et extrêmement susceptible.

   Une demi-heure plus tard, rien n'avait changé. Bragiel continuait de sourire, Balthée ressemblait au vainqueur du concours "passer une nuit blanche au pôle Nord", Perse semblait toujours sur le point d'exploser et il y avait toujours une satanée pile de cadavres à leurs pieds.
   Balthée brisa la glace :
   « Euh... Je pense qu'on a assez attendu, non ?
   – Tant que les intempéries perdurent, ce n'est pas finis, répondit Perse.
   – Faut-il vraiment prendre au pieds de la lettre la prophétie ?
   – Tu te souviens des termes exacts ?
   – Non.
   – Moi non plus. »
   Ils se tournèrent vers Bragiel qui haussa les épaules. Il se contenta de suggérer :
   « Hmmm, aucun d'entre nous ne se souvient de la formulation, mais bon, comme Couette-Couette... »
   Un regards mortel transperça de part en part tous les organes vitaux de Bragiel. Ce dernier fit comme si de rien n'était. Au contraire de la météo qui, durant une fraction de seconde, sembla cesser de s'agiter.
   « … je suis d'accords d'attendre que l'orage passe. Dans les films la fin du monde a lieu quand l'éclaircie revient. Je ne vois pas pourquoi ça serait différend pour nous. »

   Trois heures plus tard, la situation n'avait toujours pas changée, mis à part que les trois survivants étaient cette fois assis sur pile-de-cadavres.
   « C'est encore pire que dans un jeu, fit Bragiel. C'est horrible cette impression de penser que l'on a réussis la quête et que la scène suivante refuse de se lancer. On a du oublier de faire quelque chose.
   – Ou juste que le temps n'a vraiment rien à voir avec cette foutue apocalypse, 'spèce de geek, répondit Balthée.4 »

   Encore trois heures plus tard...
   « MAIS QU'EST-CE QU'ON A BIEN PU OUBLIER DE FAIRE ! s'écria Balthée. »

   
1Ce qu'il n'était pas. Dans un soucis de simplicité, si ça ressemble à un ange (paire d'ailes, auréole et un nom qui se finit en el), alors on appelle ça un ange.
2Pour les curieux : non, il n'était pas à poil en dessous.
3L'auteur tient à sa vie.
4Ça avait réellement à voir.
 
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   C'était un après midi d'apocalypse. Un 30 octobre 2013 pour être exacte.
   Deux jeunes hommes, habillés façon soirée disco, se recueillaient devant une tombe, défiant la météo et les vaches qui tombaient ça et là.
   C'étaient un Égyptien, Sélim, et un Japonais, Saïtô.
   La tombe indiquait :
   - un nom, Salaün ;
   - un prénom, Audren ;
   - deux dates, 17/08/1989-30/10/2007, et une épitaphe en anglais :

Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life.
—Sir Terry Pratchett

   Chose étrange, cette inscription n'y était pas les années précédentes.
   « C'était pas en breton, avant ? s’interrogea Sélim. »
   Saïtô se concentra un peu plus sur les écritures, ses yeux semblaient comme chauffer, en témoignait la vapeur qui s'en dégageait. Il répondit alors à son ami :
   « Ça l'est encore. Regarde bien. La citation en anglais n'est pas présente physiquement. »
   Sélim fit exactement la même chose avec ses yeux que son camarade, avant de se rendre compte qu'effectivement, le message d'origine était toujours là. Il demanda :
   « Qu'est-ce que ça veut dire ? Un message de l'au-delà ? Une blague d'un esprit ? Audy qui tente de nous dire quelque chose ?
   – Je ne sais pas, répondis Saïtô. Mais je suis presque sur que Terry Pratchett a été anobli après le décès de Dren. Je doute donc fort que cela soit un message de sa part. D'autant que depuis le temps, et vu nos compétences, on s'en serait rendus compte depuis longtemps, s'il était encore dans l'entre-monde ou bien coincé ici.
   – Ça ne coûte rien d'enquêter. Je n'ai pas amené mes cartes, donc il va falloir que tu te serves de tes dons d'onmyôji, si ça ne te pose pas de problème.
   – Tant que je les utilise durant une courte période, ça ira. C'est sur la durée que ça deviendra délicat.
   – Tu as peur que ça rameute des yôkai ?
   – Plutôt que les membres de mon clan me repèrent et comprennent que je leur ai caché pas mal de choses.
   – Toujours pas réglée, cette histoire ? Il va vraiment falloir faire quelque chose. Tes parents ne peuvent vraiment rien faire pour te protéger de la branche principale ?
   – A part avoir quitté le Japon pour la France et prétendu que j'étais un talent mineur ? Malheureusement non. Comme je te l'ais déjà dis, ils ont le savoir, mais pas les affinités que j'ai avec l'occulte. Donc non. Si je me fais griller, je serais emmené directement là-bas. Mes parents n'auront pas leur mot à dire et ensuite, vive les intrigues de famille.
   – Entre ceux qui voudront faire de toi leur marionnette et ceux qui chercheront à te voler tes pouvoirs car tu es impure à leur yeux, ça annonce plutôt de l'aventure excitante !

  

The Totem Reborn

Guess who's back ? Back again !
I am back \o/ Tell ya friends !
Guess who's back, guess who's back, guess who's back !!!


Et en plus on dirait qu'il a changé de sexe ? O_o
Ah non, on me dit que c'est juste le nouveau propriétaire de ce blog. Le narrateur est le même, mais il a laissé la gestion de l'antre à cette jeune femme.
Cette femme (art by Ubi-chan), c'est l'incarnation de mon imagination.  Elle est accessoirement responsable de la surchauffe de mon cerveau, qui passe ses jours et ses nuits à penser, imaginer, créer, anticiper et fixer moult et moult univers, personnages et scenarii.

Déjà, sachez que vous devez la résurection de ce blog à l'aura de classe, à l'italienne, d'un polyglotte qui ferait un gendre idéal si vous avez une fille majeure :p

Alors je ne sais pas trop ce qui va se passer dans les jours à venir, mais je suis suffisamment motivé pour mettre le plus régulièrement à jour (ou pas... relativité quand tu nous tiens )
Quant au contenu à venir, hmmm vous verrez bien mes coquinous ¬_¬

mercredi 29 juillet 2009

Un homonculus, des homonculii,

Plopiplop le(s) gens ;)

I’m back ¬_¬

Déjà on va régler rapidement un problème lourd : les noms \o/
Car c’est vraiment chiant de ne pas mettre des noms à des persos. Donc voici ce pour quoi j’ai opté :
Le mec au profil méditerranéen se fera appeler (provisoirement ou non) Bragiel Oan, Brago pour les intimes.
Le gars à la tonsure de moine, ça sera A’Balthée ou A’Baltheus, voir juste Balthée/Baltheus, surnommé Balthy
Pour Brago, Oan est le nom de famille (provisoire, là encore^^). Pour Balthy, il a juste un nom. C’est normal, c’est parce qu’ils sont de deux cultures/ethnies différentes.

Bien, ceci fait, maintenant nous allons nous attarder sur le troisième membre du groupe : Perséphone Zolstria, aka Perse.
C’est le premier perso féminin que j’vais introduire (il y en a encore 3 :p) dans le groupe à Bragiel
Alors déjà, contrairement à Bragiel et Balthée, Perséphone n’est pas humaine ; ou plutôt, pas exactement. C’est une humaine artificielle.
Je n’ai pas encore en tête les conséquences exactes de sa création. Mais je sais qu’à un moment quelqu’un réussira à lui donner un bout de son âme pour l’animer.
Peut être Bragiel, ou bien le créateur originel de Perse. En tout cas, ce quelqu’un filera un fragment de son âme à Perse et cette dernière sera douée de conscience.

Après deux choses peuvent se produire :

— soit c’est un prêt. En ce cas l’âme empruntée n’est là que pour aider Perse à faire germer sa propre âme (une âme qui grandira au gré des expériences et des rencontres qu’elle fera). Ainsi l’âme d’emprunt pourra quitter tranquillement le corps et retourner à son propriétaire une fois l’autonomie de l’âme de Perse acquise. Ou pas… (genre l’âme se barre et laisse Perse comme étant juste un robot, une machine à tuer, obéissant aux ordres d’un maître ¬_¬)

— soit c’est définitif. Normalement ça devrait avoir une influence quand à la relation entre Perse et celui qui lui a filé le bout d’âme. Il devrait aussi y avoir une sensation de manque auprès du donneur d’âme. Il peut aussi être amusant de partir du principe que le donneur avait, à la base, donné son âme au diable contre un certain savoir. Et, pour éviter de pourrir en enfer, il aurait anticipé le fait de créer un homoncule dans lequel il mettrait une partie de son âme, ce qui permettrait au diable/démon de ne pouvoir réclamer l’âme du pactiseur ¬_¬ Mais je m’égare, là XD


Je raconterais sans doute (peut être <_<) l’histoire de la rencontre entre Perse et les deux lurons un jour. Elle sera de toute manière brièvement racontée dans l’histoire principale. Ce qui veut dire que dans l’historie que je raconterais, Perse ne sera pas la coquille vide qu’elle était au début.
Bah oui, au début elle vient juste de chopper un bout d’âme. Elle a juste de quoi savoir parler, se mouvoir et deux trois trucs du genre. Au tout début on dirait surtout un animal qui se fierait à son instinct. Au niveau apprentissage, ça sera plutôt un robot : ce qu’on lui demande d’apprendre, elle l’apprends. Y’aura sans doute aussi un p’tit côté « brave toutou » (mon dieu, les féministes vont m’sauter dessus T_T). Elle obéira au doigt et à l’œil à Bragiel. S’il lui demande de se battre, elle le fera sans poser de questions. S’il lui demande de tuer une enfant, elle le fera. etc.
Mais rassurez-vous, l’histoire que je vais conter nous montrera une Perséphone bien plus avancée que ça sur les plans émotionnels et cie. Le seul trait qui lui restera du départ, ça sera un côté garde du corps envers Brago. Mais ça sera parce qu’elle l’aura décidé d’elle-même, et non pas parce qu’on le lui aura ordonné.
Tient d’ailleurs, puisque c’est une créature artificielle, pourquoi a-t-elle un nom ? Eh bien c’est simple : son nom de famille est celui de son créateur ;)

samedi 27 juin 2009

Yall wanna say dat I don't really care about ya

Plop ^^
Et non, j’suis pas mort XD
Juste que j’ai vraiment pas le temps de passer longtemps sur la toile, week-ends exceptés (et encore, cest dans le cas où j’ai vraiment rien de prévus :p)

Bon, on va revenir à nos moutons. Plus particulièrement, je vais vous présenter des “organigrammes” concernant la hiérarchisation de certains groupes que j’ai présenté dans mon précédant billet.


Pour ce qui est de l’organisation des “Rédempteurs Sanctifiés” du Grand-Duc, elle est hiérarchisée comme suit:

Capitaine de la police (Sir Roland Nillvanar, The Big Boss, possède aussi une garde personnelle/rapprochée, du fait de son statut de gouverneur de la ville)
Commandant en chef (le responsable de “Central”, siège au Q.G au centre de la ville ; le capitaine siégeant au conseil, ce dernier délègue très souvent la gestion de la police au commandant en chef)
Commandant de division (il y en a 5 – 4 hommes, 1 femme –, pour 5 divisions dont les casernes sont réparties de manière à former dans la ville un pentacle)
Caporaux (1 ou 2, voir 3 par commandant de division)
Soldats (patrouillent généralement par unités de 3 à 6)

Le capitaine Nillvanar pense aussi ajouter, dans un avenir proche, de nouvelles divisions ( des brigades spécialisées). Ces dernières seraient composées de petites unités indépendantes les unes des autres et qui seraient chargées de tâches/missions spécifiques (espionnage/contre-espionnage, négociation, etc.) et ce, afin de se montrer moins dépendant des fonctions logistique/intelligence/assassinat de la guilde des voleurs.

C’est un modèle un peu inspiré de celui du Shinsengumi, la fameuse force de police spéciale japonaise du XIXème siècle.


En ce qui concerne la compagnie des Dragonicides, son organisation est plus classique, dirons-nous.


Capitaine (Dame Ollana)
Vice-capitaine (un vétéran proche de la soixantaine, le corps couvert de cicatrices)
Lieutenants (une demi-douzaine de personnes de confiance, aux compétences triées sur le volet et aux exploits entrés dans les annales)
Compagnons (le reste de la compagnie, ils sont tous sur un même pied d’égalité)

À ça, on rajoute un bras gauche (vu que le vice-capitaine fait aussi office de bras droit), qui reçoit des ordres directement et uniquement de la capitaine. Son existence est officieuse, mais beaucoup de gens croient en son existence même s’ils ne savent pas qui il/elle est. C’est devenu un genre de bruit de couloir, une légende urbaine qu’on entend par-ci par-là au gré des discussions de comptoir lorsque les mercenaires boivent un cou.
Il est en réalité un gosse de 17 ans, redoutable épéiste malgré son jeune age, qui connaît les champs de bataille depuis ses 6 ans et a tué son premier homme à 9 ans. Look jeune éphèbe, expert dans l’art du déguisement, du meurtre, du nettoyage de preuves, de l’espionnage et de tout un tas d’autres choses. Il est aussi le bourreau attitré de Dame Ollana, vu qu’il a aussi la fonction de chasseur de déserteurs.

Les spéculations concernant ce bras gauches sont telles que certains vont même jusqu’à émettre l’hypothèse qu’il serait en réalité l’un des nombreux visages de "Mille-et-Un", le maître de la guilde des voleurs.
Mais si c’était vrai, cela voudrait dire que Dame Ollana "Arrachecoeur" jouerait des doubles jeux dans la ville en ayant le contrôle de 2 des voix du Conseil des Sept Ducs. On pourrait aussi envisager (toujours dans le cas où cette histoire s’annonçait vraie) que c’est juste Mille-et-Un qui s’amuserait.
Mais bon, comme dit plus haut, c’est juste les potins people d’alcooliques en manque d’histoires à raconter ;)

samedi 9 mai 2009

Campaign Setting

Bon, finalement j'met de côté les persos féminins "principaux" (en même temps j'ai dis "peut être" et "prochainement" :p) pour étoffer un peu mieux le background (ou le cadre de campagne, pour les rôlistes :p) de là où l'histoire se passe.

Je vais commencer par la ville.
J'ai pas encore de nom, donc j'vais lui en donner un à titre de brouillon : Fontainebleau \o/
Oui oui, j'me foule pas beaucoup. Mais en vrai j'aimerai un nom proche de celui-ci, particulièrement pour appeler les habitants par un terme proche de belifontain(e) vu que c'est comme ça que sont appelés les habitants de Fontainebleau (77) :p

Qui dit ville, dit mode de gouvernement et organisations.
J'ai décidé que cette ville serait une cité libre ; et par conséquent une cité-État gouvernée en oligarchie. Autrefois cette cité était gouvernée en ploutocratie (donc les riches, par extension des ligues de marchands), mais maintenant c'est des suzerains anonymes et méritocratiques qui la dirigent. On les surnomme le Conseil des Sept Ducs.
Leur identité est secrète (ils ne se connaissent qu'entre-eux, d'ailleurs il est tout à fait possible qu'ils soient plus de sept, mais ça le citoyen lambda n'en sait rien :p), à l'exception d'un seul qui apparait en public et porte le titre de Grand-Duc : Sir Roland Nillvanar.

La photo est celle du roi Aegon Targaryen, premier du nom, du Trône de Fer.

Son nom est Roland Nillvanar, gouverneur de la ville et commandant de la police locale, les Rédempteurs Sanctifiés – une force armée financée par la ville, solidement entraînée, légèrement équipée et préférant, autant que faire se peut, le recourt à la discussion plutôt qu'à la force (bwahaha vive les diplo-centristes XD) pour régler les désordres de la voie publique.

Il reste encore six conseillers à présenter. J'vais vous parler brièvement de trois d'entre eux : Dame Ollana "Arrachecoeur", "princesse" Sellimandre et "Mille-et-Un".
Les femmes d'abord :

La photo est celle de la reine Visenya Targaryen du Trône de Fer (comme d'hab, c'est un portait qui "ressemble" au perso dans les grandes lignes de la silhouette, comme vous le verrez dans MA description du perso, il y a des differences :p).

Dame Ollana commande la compagnie de mercenaires des Dragonicides – corps d'armée dont le QG se trouve lui aussi en ville ; étant des militaires, elle est composée uniquement de soldats professionnels, lourdement armés, chargés de la défense de la ville, de la surveillance des endroits importants et de la protections des grosses personnalités. Ces mercenaires servent officieusement d'armée à la ville. Ville qui bénéficie de tarifs préférentiels auprès de cette même compagnie concernant sa sureté. En échange de quoi, les mercenaires ont une base d'opération et de formation subventionnée par la ville.
D'ailleurs la ville a gagné aussi la loyauté de cette organisation : tant que "Arrachecœur" commande les Dragonicides, ces derniers ne se retourneront jamais contre la ville, quelle que soit le prix posé par l'ennemi sur la table des négociations.
Ollana est une femme grande, dégageant une aura de puissance, du charisme et de l'autorité. Elle a des cheveux coiffés en quatre nattes, des yeux gris-vert perçant, des mains fortes et sûres et une tenue de combat à la hauteur du nom de sa compagnie de mercenaires : vêtue d'une chemise d'écailles de dragon, des jambières et des gantelets en acier des étoiles (on va dire que c'est un métal venant d'une météorite). La mèche d'un fouet est enroulée sur une de ses hanches et elle affiche une hallebarde dans son dos.

La photo est celle de la bâtarde Shiera Seastar du Trône de Fer.

Sellimandre est la "secrétaire générale" (faut que j'trouve un autre titre, je sais <_<) du comité de contrôle et de régulation de la magie en ville. En gros elle perçoit une taxe que paie toute personne possédant un ou plusieurs objets magiques et/ou toute personne capable d'utiliser (créer, manipuler, etc.) la magie. Les habitants, ainsi que les étrangers se doivent de payer (en fonction de ce qu'ils déclarent) cette cotisation (annuelle pour les habitants et à chaque passage en ville pour les étrangers, sauf s'ils paient un forfait pour une certaine période de temps) pour être en règle avec les autorités locales. En effet, ces derniers mettent un point d'honneur à surveiller les divers utilisation de la magie en la cité, pour prévenir tout problème majeur.
La "princesse" est une grande beauté de vingt huit automnes. Une femme svelte et élégante, fine de taille et ronde de sein. Un visage en cœur, des lèvres pleines et des yeux vairons, l'un bleu foncé et l'autre vert clair, ainsi que d'épais et onduleux cheveux or-argent, très longs, tombant jusqu'en dessous de la chute des reins.

Enfin le troisième (pas de photo :p)
"Mille-et-Un" est son alias pour le moment. C'est pour dire qu'il a la capacité de prendre des milliers de visages. On ne sait pas si il est un homme ou une femme, ni même l'age qu'il a. Peut-être même n'est-il pas humain.
On sait juste qu'il est le chef de la plus puissante et influente guilde de voleurs et d'assassins de la ville, voir même de toutes les cités libres avoisinantes. Ce parrain de la mafia a sa place au conseil pour son puissant réseau. Des services de renseignement constamment à jour (avec des espions quasi-indétectables) on permis de mettre à jours des tonnes de tentatives d'assassinat, de putsch, d'arnaque et autres méfaits pouvant semer le trouble dans le maintient de l'équilibre de la ville. Et parce que le conseil de la ville a pris soin d'approcher volontairement sa guilde et de mener des négociations "d'entente cordiale", "Mille-et-Un" témoigne de sa reconnaissance en contribuant à la richesse de la ville. Comment? En se servant de certains de ses agents extérieurs pour qu'ils jouent les corsaires, pirates, brigands dans les autres cités et ramener ainsi les butins ici même ^^
Il (ses agents, plus exactement) s'occupe aussi des divers missions d'assassinat, de chantage et autres. Bref, il est la main gauche de la ville et s'assure de la prospérité de la cité en faisant ce que les autres ne peuvent faire à cause de l'éthique politique.

lundi 4 mai 2009

Quand y en a pour un, y en a pour deux

Eh bien je me surprends moi-même.
J’allais vous parler prochainement d’un certain perso féminin, mais au final j’en parlerai un peu plus tard. Là j’ai plutôt envie de vous présenter un peu le maître du héros et du moine lors de leur jeunesse.

Déjà il faut savoir que ce maître est une femme qui vit recluse dans un coin difficilement accessible. Je n’ai pas encore décidé si c’était sur une île perdue nichée en haut d’une falaise faisant le tour complet de ladite île, ou encore quelque part dans le grand nord au froid mortel, ou peut être dans une citadelle volante (flottant sur des nuages, “toussatoussa” :p), à moins tout simplement qu’elle est difficilement accessible parce qu’elle est nomade et visite toujours des contrées des plus exotiques et dangereuses, ne s’attardant rarement longtemps à un endroit.

Cette femme a dans la vingtaine lorsque le héros la rencontre (il avait dans les huit ans). Ce qui lui (la femme) donne un peu plus de la quarantaine d’années au moment où se déroulera l’histoire. Par contre en vingt années elle n’a vieillit physiquement que d’une dizaine d’années, lui donnant l’aspect d’une femme qui vient d’entrer dans sa trentaine d’années. Mais, même si elle a peu vieillit, ce n’est pas une excuse pour nous faire croire qu’elle a gardé une beauté de femme fatale. Le ralentissement du vieillissement est un effet secondaire de son entraînement, si on veut. Physiquement elle peut sembler attirante avec sa silhouette élancée, ses pommettes hautes, des yeux en amande, des cheveux châtains avec quelques reflets cuivrés et surtout des tenues qui moulent souvent son corps (mais là c’est pas pour la séduction, juste qu’elle les trouves plus pratiques pour combattre et elles lui permettent de ne pas être gênée par ses seins, lorsqu’elle doit se battre). Elle ne porte pas de maquillage et a les cheveux légèrement ébouriffés du fait qu’elle n’en prend guère soin. À ça s’ajoute une quantité non négligeable de cicatrices un peu partout sur son corps (même si le visage est moins touché avec une sur les lèvres et une traversant un œil et son sourcil).

Homme ou femme, quand on est aventurier/mercenaire/chasseur de prime/maître ou tout autre job pouvant mener à se battre, je trouve ça pas normal que les persos n’aient aucune cicatrice. À plus forte raison lorsqu’ils vivent ce job depuis plusieurs années. Il peu bien sûr y avoir des exceptions ; du genre : personne douée d’un certain taux de régénération, ou encore soigné à base d’un certain type de magie, ou avoir suffisamment de chance pour n’affronter que plus faible que soi, voir encore juste être cocu comme pas possible et être né sous la bonne étoile qui permet d’éviter de se faire blesser :p

Pour son style de combat, elle a choisi les armes d’hast (épieux, lances, hallebardes et cie) et les gantelets (du genre gants avec griffes, gantelets de plate, etc.). En général elle laisse sa paire de gants attachée à sa ceinture et chaque gant pendant des deux côtés de ses hanches, caressant ses cuisses. Pour la lance, elle la porte dans son dos ou bien la tien à la main (à moins qu’elle se la joue Tao Ren de Shaman king et puisse la décomposer en plusieurs petits morceaux plus facilement transportable et "rangeable", je verrais bien).
Sa combinaison d’armes la plus dangereuse est une espèce de hallebarde faite d’un métal mystérieux (j’introduirai son origine et la façon dont on peut le façonner plus tard^^) et pesant suffisamment lourd pour qu’aucun humain ne puisse la tenir et encore moins la manier. Elle-même est incapable de la manipuler, sauf lorsqu’elle utilise une paire de gantelets qui, selon les légendes, sont censés fournir à son possesseur la force d’un géant (là encore j’expliquerai comment et où elle se les ait procurés). Ces deux objets, combinés à ses connaissances martiales, font d’elle l’un des persos qu’il vaut mieux éviter d’avoir comme ennemi.

Je vais sans doute encore continuer un peu à présenter “brièvement” (physique + équipement + classe de combattant s’ils savent se battre) d’autres persos. Pour ce qui est de la personnalité, du back ground et d’autres choses nécessaires à la cohérence des persos, je les énumèrerai plus tard ;)